Tiffany & Netflix : 27 bijoux d’exception pour le film Frankenstein
La maison Tiffany & Co. réinvente les frontières entre luxe et cinéma à travers un partenariat audacieux avec Netflix pour le film Frankenstein. Une alliance où 27 pièces d’exception, dont des créations portées par Mia Goth, deviennent les protagonistes silencieux d’un récit gothique. Des vitrines immersives et une exposition londonnienne transcendent l’art du storytelling.
Des bijoux d’exception au service d’une esthétique cinématographique
Pour habiller les personnages de cette réinterprétation du mythe frankensteinien, Tiffany & Co. a sélectionné 27 pièces issues de ses collections emblématiques. Parmi elles, des créations en platine serties de diamants – dont certains dépassent les 10 carats – ou des designs Art déco revisités, portés avec une élégance sombre par l’actrice Mia Goth. Chaque bijou, choisi pour son caractère intemporel ou son audace stylistique, dialogue avec l’univers visuel du film : des lignes géométriques répondant aux décors gothiques, des éclats de lumière captant l’essence même du noir et blanc cinématographique.
Cette collaboration illustre la capacité de Tiffany à marier savoir-faire joaillier et narratif contemporain, tout en soulignant l’atemporalité de ses créations. Les pièces prêtées, certaines issues d’archives privées, témoignent d’un patrimoine où chaque détail – du sertissage invisible à la taille des pierres – est pensé pour durer, bien au-delà des tendances éphémères.
Une immersion culturelle entre Londres et les écrans
Au-delà de l’écran, Tiffany & Co. prolonge l’expérience à travers deux initiatives majeures. D’abord, ses vitrines phares – de la Fifth Avenue à Paris – se métamorphosent en scènes miniatures inspirées de l’esthétique du film, où bijoux et accessoires dialoguent avec des éléments de décorum gothique. Une scénographie signée par les équipes créatives de la maison, en collaboration avec les décorateurs du film, pour une cohérence visuelle parfaite.
En parallèle, une exposition éphémère prend ses quartiers à Londres, au cœur de la Tiffany Flagship Store sur Old Bond Street. Intitulée *« Tiffany x Frankenstein: A Dark Elegance »*, elle dévoile des croquis préparatoires, des photographies de tournage inédites, et surtout, les bijoux portés à l’écran, mis en valeur par un éclairage dramatique. Une plongée dans les coulisses d’un partenariat où le luxe se fait acteur culturel, bien au-delà du simple placement de produit.
L’art du storytelling, nouvelle frontière du luxe
Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large où Tiffany & Co. affirme son rôle de mécène des arts, après des collaborations avec des institutions comme le Museum of Modern Art (MoMA) ou le Festival de Cannes. Ici, le cinéma devient un terrain d’expression privilégié pour célébrer l’héritage de la maison, fondée en 1837, tout en séduisant de nouvelles générations.
Si les pièces prêtées restent des modèles existants, cette initiative pourrait préfigurer des éditions limitées inspirées de l’univers du film – une pratique déjà adoptée par d’autres maisons, comme Chanel avec ses collections « Métiers d’Art ». Une manière, pour Tiffany, de réaffirmer que le luxe ne se contente pas d’orner : il raconte, il émeut, il transcende.

