Gerhard Richter : 270 œuvres en rétrospective à la Fondation Louis Vuitton
La Fondation Louis Vuitton s’apprête à accueillir l’un des événements artistiques les plus attendus de la décennie : une rétrospective exceptionnelle dédiée à Gerhard Richter, maître incontesté de la peinture contemporaine. Du 17 octobre 2025 au 2 mars 2026, plus de 270 œuvres retracent six décennies d’une carrière où abstraction et réalisme dialoguent avec une virtuosité rare. Une plongée dans l’univers d’un artiste dont les toiles, à la fois conceptuelles et sensuelles, ont marqué l’histoire de l’art moderne.
Cette exposition s’inscrit dans une dynamique culturelle riche, comme en témoigne Art Basel Paris 2025, qui redéfinit également les standards du luxe culturel.
Une scénographie immersive pour un parcours chronologique
Conçue en étroite collaboration avec l’artiste, l’exposition déploie un parcours chronologique à travers les différentes phases de Richter, depuis ses premières œuvres photo-réalistes des années 1960 jusqu’à ses abstractions monumentales les plus récentes. Les commissaires ont privilégié une muséographie épurée, où chaque salle devient un écrin pour des séries emblématiques comme les Photo Paintings, les Color Charts ou les Squeegee Paintings.
L’accrochage met particulièrement en valeur les grands formats, dont certaines toiles dépassent les 3 mètres de haut, offrant une expérience presque physique de la matière picturale. Un focus sera également fait sur ses verres peints, technique rare qu’il a réinventée avec une maîtrise inégalée.
L’alchimie Richter : entre maîtrise technique et émotion pure
Ce qui fascine chez Gerhard Richter, c’est cette capacité à transcender les genres tout en restant fidèle à une exigence technique absolue. Ses couches de peinture superposées, travaillées au couteau ou à la raclette, créent des effets de profondeur et de lumière qui semblent défier les lois de la physique. Dans ses œuvres abstraites, chaque geste est à la fois calculé et spontané, le fruit d’années d’expérimentation sur les interactions entre couleur, support et mouvement.
L’exposition révèle aussi son dialogue avec l’histoire de l’art, des références subtiles à Titien ou à Caspar David Friedrich jusqu’à ses réinterprétations des chefs-d’œuvre classiques. Une section entière sera consacrée à ses Baader-Meinhof (1988), série culte où il explore les limites entre art et mémoire collective. Cette approche rappelle l’audace créative célébrée par des marques comme Puig, qui allient tradition et innovation.
Une collaboration prestigieuse et des pièces inédites
Cette rétrospective bénéficie d’un prêt exceptionnel du musée MoMA de New York, du Centre Pompidou, ainsi que de collections privées parmi les plus secrètes au monde. Parmi les pièces phares exposées, on compte :
- Ema (Nude on a Staircase) (1966), chef-d’œuvre de sa période photo-réaliste
- Abstract Painting (809-3) (1994), toile abstraite devenue icône
- Candle (1982), symbole de sa quête de lumière et de spiritualité
- Plusieurs œuvres inédites créées spécialement pour l’occasion, dont une installation en verre soufflé
Un catalogue raisonné édité par la Fondation Louis Vuitton accompagnera l’exposition, avec des essais de critiques internationaux et des reproductions haute définition des œuvres exposées. Cet événement s’ajoute à une programmation culturelle ambitieuse, comme celle de Longchamp, qui mise sur des expériences immersives pour ses clients.

